Le laboratoire de physique du CERN a découvert trois nouvelles "particules exotiques"
Le laboratoire de physique qui abrite le plus grand collisionneur d'atomes du monde a annoncé mardi la découverte de trois nouvelles "particules exotiques" qui pourraient permettre de mieux comprendre la force qui lie les particules subatomiques entre elles. La découverte d'un nouveau type de pentaquark et de la première paire de tétraquarks au CERN, qui est basé à Genève et abrite le Grand collisionneur de hadrons, offre aux chercheurs une nouvelle perspective pour évaluer la "force forte" qui maintient les atomes ensemble.
Les quarks sont les particules fondamentales qui composent tous les hadrons exotiques, qui sont des particules subatomiques. La force forte est l'une des quatre forces connues dans le cosmos, dont la "force faible" - qui concerne la désintégration des particules - ainsi que la force électromagnétique et la gravité.
Cette annonce intervient après quelques jours d'intense activité au CERN : mardi, l'anneau souterrain d'aimants supraconducteurs du LHC, qui propulse des particules infinitésimales sur un parcours de 27 kilomètres à la vitesse de la lumière, a recommencé à les faire s'entrechoquer. Des détecteurs de haute technologie placés le long du parcours circulaire recueillent les données des collisions. La troisième série de collisions, qui mettait fin à une suspension de trois ans pour entretien et inspections, a produit une énergie de 13,6 trillions d'électronvolts, rendant possible de nouvelles découvertes en physique des particules.
Lors du " Run 3 ", les scientifiques du CERN ont observé un début réussi de ce qui devrait être environ quatre années d'exploitation - la troisième fois que le LHC effectue des collisions depuis sa création en 2008. La veille, le CERN a marqué le dixième anniversaire de la confirmation du boson de Higgs, une particule subatomique essentielle qui joue un rôle crucial dans le modèle standard, lequel explique les fondements de la physique des particules.