L'humanité est arrivée sur Mars : plus de 7100 kg de déchets d'origine terrestre se sont accumulés sur la planète rouge.
L'humanité étudie la surface de Mars et, en même temps, elle jette des déchets sur la planète rouge. Et le deuxième point découle du premier.
Voici ce que nous savons
Le premier engin spatial s'est posé sur Mars pour l'étudier il y a plus de 50 ans. Les données de l'ONU indiquent que pendant cette période, les Terriens ont envoyé 18 appareils sur Mars lors de 14 missions. Certains d'entre eux fonctionnent encore, mais d'autres sont devenus des déchets pour diverses raisons.
La National Aeronautics and Space Administration (NASA) a déclaré à la fin de l'été que le rover Perseverance avait trouvé sur la planète rouge un fragment apparu après l'atterrissage du rover. Dans la poubelle se trouvaient également des engins spatiaux cassés (au moins deux sondes) et des outils qui ne sont plus utilisés pour étudier la quatrième planète du système solaire.
Toute mission vers Mars implique l'utilisation d'un module qui protège la station pendant l'atterrissage. Pendant l'atterrissage, des parties de la coque peuvent se retrouver à différents endroits et se briser en morceaux sous l'effet de l'impact.
Une autre source de débris d'origine terrestre est constituée par les rovers martiens mis hors service. Mais ces rovers restent sur Mars comme des reliques, car ils n'ont pas perdu leurs pièces pendant leur fonctionnement et ne nuisent pas à l'environnement.
Les scientifiques affirment que la masse totale de tous les véhicules terrestres qui ont été envoyés sur la planète rouge est de 9 979 kg. Dans le même temps, les débris pèsent 7119 kg. Un autre 2 860 kg correspond au poids des appareils qui sont encore en service.
Les débris sur la planète rouge pourraient constituer une menace pour l'efficacité des missions martiennes car, en théorie, ils pourraient contaminer les échantillons collectés par les rovers. Les débris pourraient également interférer avec le fonctionnement d'autres rovers. En particulier, lors de l'envoi de Persévérance sur Mars, les scientifiques craignaient que le rover ne reste coincé dans les débris.
Source : espace