Microsoft a proposé à Sony un contrat de dix ans pour diffuser les jeux Call of Duty sur PlayStation, mais la société japonaise ne tient pas compte de cet accord.
Les régulateurs de seize pays continuent d'examiner les conditions et les conséquences de l'accord entre Microsoft et Activision Blizzard.
Les commissions antitrust européennes ont décidé de prolonger la procédure jusqu'en mars 2023, tandis que certains pays (Brésil, Arabie saoudite) ont déjà exprimé leur approbation.
Voici ce que nous savons
La pierre d'achoppement est Call of Duty, car Sony affirme qu'une fois l'accord conclu, Microsoft fera des jeux de la série une exclusivité de la console Xbox, privant ainsi les utilisateurs de PlayStation d'y avoir accès.
Selon un nouvel article du New York Times, afin d'accélérer l'approbation de l'accord, Microsoft a proposé à Sony un contrat de dix ans pour porter les jeux Call of Duty sur la PlayStation.
Les représentants de Sony auraient refusé catégoriquement de commenter l'offre, de sorte que la société américaine voit dans ce silence un signe de manipulation de l'opinion des régulateurs par la société japonaise et de tromperie des régulateurs.
De nombreux analystes ont déjà exprimé la crainte que l'accord entre Microsoft et Activision Blizzard n'échoue, et la raison en sera en grande partie la position de Sony sur Call of Duty.