La société néerlandaise ASML n'emploie pas de citoyens russes, chinois, iraniens, cubains et d'une vingtaine d'autres pays, mais il ne s'agit pas d'une discrimination
ASML, le plus grand fabricant mondial de scanners lithographiques, n'embauche pas les ressortissants d'une vingtaine de pays. L'entreprise néerlandaise a officialisé cette décision.
Voici ce que nous savons
ASML dépend de technologies d'origine américaine et prend donc de nombreuses décisions en fonction de la politique de sanctions des États-Unis. C'est pourquoi elle a cessé d'embaucher des ressortissants de Russie, de Chine, d'Iran, de Syrie, de Corée du Nord et d'une vingtaine d'autres pays.
L'essentiel dans cette situation est qu'il est légitime de refuser un emploi aux candidats. C'est la conclusion à laquelle est parvenu l'Institut des droits de l'homme. L'organisme a déclaré que la décision d'ASML de ne pas embaucher des personnes possédant des passeports de certains pays ne constitue pas une discrimination fondée sur la nationalité.
L'enquête a été lancée après qu'une organisation de défense des droits de l'homme de Rotterdam a déposé une plainte. ASML a immédiatement déclaré qu'elle ne pouvait pas employer de ressortissants de pays figurant sur la liste des sanctions américaines, car il s'agit d'une violation de la législation américaine. Il convient de noter que l'entreprise peut également refuser des candidats sur la base de leur nationalité.
Source : Reuters : Reuters