Les États-Unis testent l'IA pour faciliter l'immigration, la traite des êtres humains et les secours en cas de catastrophe.

Par: Bohdan Kaminskyi | 19.03.2024, 19:26
Les États-Unis testent l'IA pour faciliter l'immigration, la traite des êtres humains et les secours en cas de catastrophe.

Le ministère américain de la sécurité intérieure (DHS) lance trois programmes pilotes d'un montant de 5 millions de dollars afin de mettre l'intelligence artificielle au service de ses agences. OpenAI, Anthropic et Meta participent à ce projet.

Voici ce que nous savons

Dans le cadre de ces projets pilotes, l'Agence fédérale de gestion des urgences (FEMA) utilisera l'IA générative pour optimiser la planification des interventions en cas de catastrophe. Les services de l'immigration et des douanes (ICE) exploiteront des modèles de langage complexes pour accélérer les recherches dans les bases de données lors des enquêtes sur l'exploitation des enfants, la traite des êtres humains et le trafic de stupéfiants.

Les services américains de citoyenneté et d'immigration (USCIS) utiliseront des chatbots alimentés par l'IA pour former les agents qui interrogent les demandeurs d'asile. Selon le New York Times, les agents de l'USCIS pourront mener des entretiens fictifs avec les robots d'IA.

Le ministère de la sécurité intérieure a déclaré que l'utilisation de l'IA permettra de mieux détecter les réseaux criminels liés à la distribution de fentanyl et d'améliorer l'identification des criminels et des victimes de l'exploitation des enfants.

L'agence est en train de former un groupe de travail composé d'au moins 50 professionnels pour coordonner les projets d'IA. Toutefois, le recrutement de personnel qualifié n'est pas le seul défi à relever. Le DHS a déjà rencontré des difficultés avec l'IA, notamment des cas de tromperie par des "deepfakes" générés par l'IA.

Certaines divisions du ministère de la sécurité intérieure, comme les douanes et la protection des frontières, utilisent déjà des systèmes d'IA pour la surveillance des frontières. Mais les nouveaux programmes pilotes constitueront la première utilisation à grande échelle de grands modèles linguistiques au niveau national. Le DHS prévoit de rendre compte des résultats de ces expériences d'ici à la fin de l'année 2024.

Source : The Verge The Verge