Le missile antinavire norvégien NSM va devenir le principal missile de la marine américaine
L'entreprise norvégienne de défense Kongsberg a annoncé la signature d'un accord avec le ministère américain de la défense portant sur la fourniture de missiles de frappe navale à la marine et au corps des marines pour une durée de cinq ans.
Voici ce que nous savons
Le contrat prévoit un prix fixe de 960,77 millions de dollars et une option permettant de porter la valeur totale à 1,14 milliard de dollars.
Pour Kongsberg, ce contrat de missiles est le plus important de son histoire, ce qui confirme le statut de best-seller du NSM.
Dans le même temps, pour les États-Unis, il s'agit non seulement d'équiper les navires de combat littoral des classes Independence et Freedom et les dernières frégates Constellation, mais aussi de renforcer le corps des Marines avec des lanceurs robotisés NMESIS, dont une centaine d'unités ont déjà été commandées.
Le NSM est également utilisé activement par d'autres pays, notamment la Pologne, la Roumanie, le Canada, l'Allemagne, l'Australie, la Malaisie, l'Espagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique et la Lettonie. Le contrat américain prévoit également la construction par Kongsberg d'une usine en Virginie pour produire des missiles de frappe navale et la version aéroportée du missile, le Joint Strike Missile (JSM).
Pour ceux qui l'ignorent
Le Naval Strike Missile se distingue par sa taille compacte et l'utilisation de la technologie furtive. Le missile a une longueur de 3,96 mètres, une masse au lancement de 407 kg (dont 120 kg d'ogive) et une portée de plus de 185 km. Il se caractérise par l'absence d'un autodirecteur radar actif au profit d'un autodirecteur à imagerie thermique qui reconnaît les cibles et permet d'atteindre des cibles maritimes et terrestres à longue distance.
Source: Defence Express