La Russie a encore mis en garde les États-Unis contre l'utilisation d'un missile balistique intercontinental contre l'Ukraine peu de temps avant le lancement.
La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a déclaré que la Russie avait prévenu les États-Unis du lancement d'un missile balistique intercontinental en direction de l'Ukraine avant qu'il ne soit lancé.
Ce que nous savons
Hier, le 24 novembre, la Fédération de Russie a lancé un nouveau missile balistique à portée intermédiaire sur le fleuve Dniepr. Des commentaires suggèrent que les États-Unis étaient au courant et ont averti l'Ukraine et ses alliés.
L'armée ukrainienne a indiqué que le missile avait été lancé depuis la région d'Astrakhan, en Fédération de Russie. Les médias sociaux ont montré des images de la frappe par des unités de guidage individuelles sans ogives, ce qui indique que l'attaque était purement cinétique.
Plus tard dans la journée, le président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'un missile expérimental Oreshnik, développé sur la base du RS-26 Rubizhne, avait été utilisé.
Cette date fait à nouveau référence aux tensions nucléaires entre la Russie et les États-Unis. Pour rappel, le traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (traité INF) entre les États-Unis et la Russie a expiré en août 2019. Ce traité interdisait aux parties de disposer de missiles d'une portée de 500 à 5 500 kilomètres.
Avec START III, le traité FNI est resté l'un des principaux documents régissant les armes nucléaires des deux plus grandes puissances nucléaires du monde. Toutefois, les États-Unis et l'OTAN ont accusé à plusieurs reprises la Russie de violer les termes du traité, notamment en développant le missile SSC-8 (9M729), qui est capable d'atteindre des cibles à une distance pouvant aller jusqu'à 1 500 kilomètres.
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