Les données personnelles de Lionel Messi ont été divulguées en ligne lors d'une importante violation des données

Par: Yuriy Stanislavskiy | 19.10.2021, 15:18

Les données personnelles de certaines stars du sport mondial ont été volées dans des bases de données gouvernementales officielles et ont été divulguées sur Internet. Les icônes du football Lionel Messi et Sergio Agüero font partie d'un groupe de célébrités dont les données personnelles ont été publiées en ligne par un pirate informatique qui prétend avoir infiltré le réseau informatique du gouvernement argentin.

Connu sous le nom de RENAPER (Registro Nacional de las Personas), le registre national du pays contient, entre autres, les données des cartes d'identité officielles et les photos de l'ensemble de la population argentine, soit quelque 45,3 millions de personnes.

Historique du piratage

La nouvelle du piratage est apparue en septembre 2021 lorsqu'un pirate, utilisant le nom de compte @AnibalLeaks, a publié les données de 44 célébrités argentines sur Twitter. Outre les mégastars du football, on y trouvait des journalistes et des personnalités politiques, dont le président argentin Alberto Fernandez.

Suite à ces messages, le pirate a publié une annonce sur un forum proposant de trouver les coordonnées de n'importe quel Argentin et a affirmé avoir accès à tous les fichiers de la base de données officielle. Il s'agissait notamment des noms et prénoms, des adresses des domiciles, des dates de naissance, des informations sur le sexe, des dates de délivrance et d'expiration des cartes d'identité, des codes d'identification des travailleurs, des numéros d'identification fiscale des citoyens et des cartes d'identité gouvernementales avec photo.

Implications

Le pirate a imputé à des "employés négligents" la responsabilité du piratage, qui a apparemment eu lieu par le biais d'un compte VPN compromis lié au ministère argentin de la santé.

Cette déclaration contredit une déclaration officielle du gouvernement argentin de la semaine dernière, dans laquelle il affirmait que la base de données RENAPER n'avait fait l'objet d'aucune fuite ou violation. Toutefois, la même déclaration a également indiqué que huit fonctionnaires faisaient l'objet d'une enquête pour leur éventuelle implication dans le piratage.

Source : therecord