OpenAI paie les éditeurs de presse jusqu'à 5 millions de dollars par an pour qu'ils entraînent légalement l'IA sur leur contenu - médias
Mariia Shalabaieva/Unsplash
La société OpenAI est prête à payer aux éditeurs de 1 à 5 millions de dollars par an le droit d'utiliser des informations protégées par le droit d'auteur pour entraîner ses modèles d'intelligence artificielle.
Ce que nous savons
Il s'agit de l'une des premières indications concrètes du montant que les entreprises technologiques sont prêtes à payer pour les licences de contenu. Le montant annoncé est conforme aux rapports récents, Apple est également en pourparlers avec des sociétés de médias et est prêt à dépenser au moins 50 millions de dollars sur plusieurs années pour acquérir des données afin d'entraîner l'intelligence artificielle.
Les chiffres sont à peu près les mêmes que pour d'autres accords de licence non liés à l'IA. Selon les médias, lorsque Facebook a lancé son onglet "actualités", Meta a proposé aux grands éditeurs jusqu'à 3 millions de dollars par an pour le droit d'afficher les titres et les annonces de leur contenu.
Dans le même temps, le montant total que les géants de la technologie sont prêts à dépenser pour le contenu de l'IA pourrait être beaucoup plus élevé. En 2020, Google a annoncé un partenariat d'un milliard de dollars avec des entreprises de médias et, plus récemment, l'entreprise a accepté de payer 100 millions de dollars par an aux médias canadiens pour avoir le droit de créer des liens vers leurs publications.
Selon certaines sources, OpenAI et Apple ne sont pas les seuls à être en pourparlers avec des éditeurs. Le même Google a présenté aux responsables des principaux journaux américains un outil d'IA appelé Genesis, capable de générer des textes d'information basés sur des faits.
Auparavant, les entreprises technologiques ont été confrontées à des blocages et à des poursuites judiciaires concernant l'utilisation de contenus d'actualité sans le consentement de leurs propriétaires. Le New York Times a notamment poursuivi OpenAI et Microsoft, les accusant de violation des droits d'auteur dans la formation de ChatGPT. La conclusion d'accords de licence leur permettra d'éviter des problèmes similaires à l'avenir.
Source : The Information : The Information