Lockheed Martin et Northrop Grumman ont intégré avec succès le nouveau système de transmission de données IBCS dans le missile d'interception Patriot PAC-3 MSE.

Par: Maksim Panasovskiy | 28.11.2022, 01:37

L'armée américaine a utilisé pour la première fois une nouvelle technologie de communication développée par Lockheed Martin.

Voici ce que nous savons

L'armée américaine a effectué le test de vol intégré 2 au cours duquel le dispositif de guidage à distance de l'intercepteur 360 (RIG-360) de Lockheed Martin a communiqué avec un missile intercepteur PAC-3 MSE du système de missiles surface-air Patriot. Il a ainsi réussi à engager le missile de croisière cible.

Le RIG-360 a été conçu pour utiliser des données de cible provenant de sources multiples. Le prototype a été intégré au système intégré de commandement de combat (IBCS) de Northrop Grumman.

La signification de ce test est que l'armée américaine pourra désormais utiliser les intercepteurs PAC-3 MSE sans être liée à la station radar qui fait partie du système de missiles surface-air Patriot.

Mais ce n'est pas tout. Il est possible qu'à l'avenir, les États-Unis soient en mesure d'utiliser des missiles Patriot dans le cadre d'autres systèmes de missiles sol-air. En particulier, dans les NASAMS. Cette hypothèse est suggérée par le fait que trois AN/MPQ-64 Sentinel ont participé au test. Ce radar Raytheon fait partie du système de défense aérienne NASAMS.

Le coût d'une batterie complète de Patriot PAC-3 MSE est d'environ 1 milliard de dollars, mais le module de communication RIG-360 évitera aux militaires de devoir déployer l'ensemble du système Patriot. Il suffira d'utiliser le lanceur dans le cadre d'un système de missiles surface-air qui supporte le système de transmission de données IBCS.

Source : Shephard Media, Lockheed Martin, Army-Technology