Raytheon a maximisé la production de missiles AIM-120 AMRAAM en vue des livraisons à l'Ukraine et de la reconstitution des stocks.

Par: Maksim Panasovskiy | 08.09.2023, 17:34
Raytheon a maximisé la production de missiles AIM-120 AMRAAM en vue des livraisons à l'Ukraine et de la reconstitution des stocks.

Raytheon augmente au maximum la production de missiles air-air AIM-120 AMRAAM. C'est ce qu'a annoncé Paul Ferraro lors d'une rencontre avec des journalistes.

Voici ce que nous savons

Le géant américain de la défense est prêt à faire fonctionner sa ligne de production au maximum de sa capacité pendant plusieurs années. Cela s'explique par la nécessité de fournir des AIM-120 AMRAAM à l'Ukraine, ce qui amène les États-Unis et d'autres pays à envisager de reconstituer leurs propres stocks.

Normalement, Raytheon produit entre 500 et 800 missiles d'avion par an. Les commandes actuelles ont porté la production de l'AIM-120 AMRAAM à 1 200 unités. C'est le plafond de la société, et Paul Ferraro s'attend à ce que ce niveau se maintienne pendant plusieurs années.

Jusqu'à présent, l'Ukraine a utilisé des AMRAAM dans ses systèmes de défense aérienne. Avec l'arrivée des chasseurs F-16 Fighting Falcon, le pays pourra utiliser des AIM-120 dans les opérations air-air.

Les versions les plus récentes de l'ARMAAM sont appelées AIM-120C-8 (pour le marché international) et AIM-120D-3 (pour les États-Unis). Le premier a récemment subi son premier essai en vol et le second entrera en service dans l'armée de l'air américaine à la fin de l'année.

Les AIM-120D-3 et AIM-120C-8 sont actuellement stockés dans les entrepôts de Raytheon. Une fois les missiles en service, la société sera en mesure de les livrer instantanément à n'importe quel endroit spécifié par le gouvernement américain.

Les versions les plus récentes de l'AIM-120 AMRAAM entreront en service dans l'armée de l'air ukrainienne d'ici 3 à 5 ans. Pour l'instant, les Ukrainiens utilisent des versions plus anciennes d'AMRAAM dans les NASAMS, mais même celles-ci abattent plus de 90 % des menaces aériennes.

Source : Breaking Defence