Kodak Luma 150 vs Kodak Luma 350 : Comparatif

Par: Jim Reddy | 29.05.2024, 16:34

Bonjour à tous, c'est Jim de Gagadget. Aujourd'hui, nous mettons face à face deux des pico-projecteurs les plus populaires de Kodak : le Luma 150 et le Luma 350. Tous deux offrent des capacités de streaming impressionnantes dans des modèles incroyablement compacts, alimentés par des piles, qui tiennent dans la paume de la main. Mais ils présentent également des différences majeures en termes de luminosité, d'intelligence embarquée et de performances globales. J'ai testé les deux appareils de manière approfondie afin de déterminer lequel tient vraiment ses promesses en matière de divertissement portable sur grand écran !

Kodak Luma 150 vs Kodak Luma 350 2024

Kodak Luma 150 vs 350 : Aperçu rapide

Je respecte votre temps et m'efforce de ne fournir que les informations essentielles, en évitant le superflu.

Voici un bref résumé pour ceux qui n'ont pas beaucoup de temps: Les deux appareils offrent une résolution WVGA 854x480, des sources lumineuses LED, une mise au point manuelle, des batteries rechargeables intégrées, une connectivité Wi-Fi avec la fonction de miroir d'écran Miracast et des commandes tactiles. Ils sont également incroyablement petits et légers, le Luma 150 ne mesurant que 3,9 x 3,9 x 0,9 pouces et 0,29 livres.

Les principaux avantages du Luma 350 sont sa luminosité supérieure de 150 lumens ANSI (contre 60 pour le Luma 150), son rapport de contraste plus élevé de 3500:1, son haut-parleur de 3 W légèrement plus grand et, surtout, son système d'exploitation Android intégré avec prise en charge d'applications de streaming direct.

Pour la plupart des acheteurs, je recommande le Kodak Luma 350. Les lumens supplémentaires, le meilleur contraste et l'interface Android complète avec des applications téléchargeables valent bien l'augmentation de prix modérée par rapport au Luma 150. Mais si vous avez juste besoin d'un projecteur de base ultra-compact pour une utilisation occasionnelle et que vous n'avez pas peur de diffuser en continu à partir de votre téléphone/tablette, le Luma 150 reste une option très abordable.


Table des matières


Kodak Luma 150 ou 350 : Comparaison complète

Spécifications Kodak Luma 150 Kodak Luma 350
Image
Kodak Luma 150
Kodak Luma 350
Résolution 854x480 (WVGA) 854x480 (WVGA)
Luminosité (ANSI Lumens) 60 150
Contraste 1500:1 3500:1
Source de lumière LED LED
Durée de vie des LED (normale/écologique) 20 000/30 000 heures 20 000/30 000 heures
Zoom numérique Non Non
Correction de la distorsion trapézoïdale Non Non
Bruit audible 30dB 30dB
Haut-parleur intégré 2W mono 3W mono
Dimensions (L x P x H) 3,9" x 3,9" x 0,9" 4,4" x 4,4" x 0,9" (en anglais)
Poids 0.29 lbs 0.66 lbs
Alimentation Batterie intégrée (jusqu'à 2,5 heures) Batterie intégrée (jusqu'à 2 heures)
Connectivité HDMI, USB, microSD, audio 3,5 mm, Wi-Fi (Miracast) HDMI, USB, audio 3,5 mm, Wi-Fi (Miracast, Android mirroring)
Système d'exploitation Aucun (streaming externe uniquement) Interface Android + pour le téléchargement direct d'applications
Année de sortie 2020 2019

La principale différence entre les Kodak Luma 150 et 350 est la luminosité. Avec 150 lumens ANSI, le Luma 350 est deux fois et demie plus lumineux que le Luma 150 de 60 lumens. C'est un bond en avant pour des projecteurs aussi petits, qui permet au 350 d'alimenter des écrans de plus grande taille et de maintenir une image regardable avec plus de lumière ambiante. Lors de mes tests, j'ai pu obtenir une image de 80 pouces de diagonale en basse lumière avec les deux projecteurs, mais les lumens supplémentaires du Luma 350 ont fait ressortir davantage les couleurs et ont réduit l'aspect " délavé " commun aux microprojecteurs.

Le Luma 350 revendique également un rapport de contraste plus élevé de 3500:1 contre 1500:1 pour le Luma 150. Ne vous attendez pas à des noirs d'encre ou à des hautes lumières éblouissantes avec l'un ou l'autre : ils n'ont tout simplement pas la plage dynamique des projecteurs de plus grande taille. Mais cette amélioration se traduit par une légère amélioration des détails des ombres et de la profondeur globale dans les scènes sombres. Vous le remarquerez plus particulièrement lors de la diffusion de contenus à large plage de luminosité, tels que les films d'action ou les émissions classées HDR.

Les deux projecteurs utilisent des moteurs d'éclairage à LED, ce qui est normal compte tenu de leur taille et de leur prix. Les LED ne peuvent pas égaler la puissance pure d'un laser ou d'une lampe, mais elles permettent des conceptions très compactes et efficaces et s'allument et s'éteignent presque instantanément. Kodak annonce une durée de vie impressionnante de 20 000 heures (en mode normal) pour les deux LED du Luma, ou de 30 000 heures en mode éco. Cela équivaut à regarder 4 heures par jour pendant plus de 13 ans !

Le son est assuré par un haut-parleur intégré - 2 watts sur le Luma 150 et 3 watts sur le 350. Inutile de dire que ces haut-parleurs sont assez faibles et peu puissants. C'est parfait pour un clip rapide sur YouTube, mais pour un visionnage prolongé, vous devrez connecter un haut-parleur externe ou un casque à la prise de sortie de 3,5 mm. Le bruit du ventilateur est raisonnable, puisqu'il est annoncé à 30 dB pour les deux modèles, bien que le Luma 350 ait semblé légèrement plus silencieux à mes oreilles dans les mêmes conditions.

Mais la caractéristique principale du Luma 350 est son système d'exploitation Android intégré. Celui-ci vous permet de télécharger et d'installer toutes vos applications de streaming préférées telles que Netflix, Hulu, Disney+, etc. directement sur la mémoire embarquée du projecteur. Il suffit de se connecter au Wi-Fi pour pouvoir regarder des émissions ou des films sans avoir à brancher de lecteur multimédia externe ou de clé électronique. L'interface est réactive et facile à utiliser avec la télécommande fournie ou les commandes tactiles situées sur le dessus.

Le Luma 150, en revanche, ne dispose pas de son propre système d'exploitation. Vous dépendez de la mise en miroir de l'écran à partir d'un téléphone, d'une tablette ou d'un ordinateur via le protocole Miracast. Cela fonctionne raisonnablement bien, mais ce n'est pas aussi transparent que si tout était intégré au projecteur lui-même. Vous ne pouvez pas non plus éteindre votre appareil de diffusion ou changer d'application sans interrompre le flux. Les deux projecteurs sont dotés d'un port HDMI permettant de connecter une clé de lecture en continu ou une console de jeu, le cas échéant.

En ce qui concerne la portabilité, les deux projecteurs sont pratiquement au coude à coude. Le Luma 150 est un peu plus petit avec ses dimensions de 3,9 x 3,9 x 0,9 pouces et son poids de 0,29 livres, tandis que le Luma 350 mesure 4,4 x 4,4 x 0,9 pouces et pèse 0,66 livres. Néanmoins, les deux appareils sont éminemment pratiques et sont livrés avec un câble USB permettant de les recharger à partir de n'importe quelle banque d'alimentation standard. La batterie du Luma 150 a une autonomie de 2,5 heures et celle du 350 de 2 heures, ce qui est suffisant pour un film de longue durée. La différence n'est pas énorme.

La connectivité est solide sur les deux modèles. Vous disposez du port HDMI susmentionné, d'un port USB pour brancher une clé USB contenant des fichiers multimédias et d'une prise audio de 3,5 mm. Le Luma 150 ajoute un emplacement microSD pour charger du contenu, tandis que le 350 s'appuie sur ses 8 Go de stockage interne (environ 4 Go disponibles pour l'utilisateur). Plus important encore, les deux appareils sont dotés d'une connexion Wi-Fi bi-bande 2,4/5 GHz pour une meilleure fiabilité du signal.

Luma 150 vs 350 : Design

Les Kodak Luma 150 et 350 sont taillés dans le même tissu plastique blanc mat en forme de cube. De loin, il est difficile de les distinguer.

Design du Kodak Luma 150 :


Design du Kodak Luma 350 :

Le Luma 150 ne mesure que 3,9 x 3,9 x 0,9 pouces et pèse 0,29 livres, tandis que le Luma 350 est un peu plus grand avec 4,4 x 4,4 x 0,9 pouces et 0,66 livres. Tous deux ont la taille d'une tasse à café et se glissent facilement dans une poche, un sac à main ou un petit sac. C'est la caractéristique principale des pico-projecteurs : ils vont là où aucun téléviseur ne peut aller.

Sur le dessus, vous disposez d'un ensemble de commandes tactiles capacitives de base pour l'alimentation, le volume et la navigation dans les menus. Elles fonctionnent assez bien, mais je préfère utiliser les télécommandes de type carte de crédit incluses, qui offrent un retour d'information plus tactile. Attention à ne pas les perdre !

Une petite molette de mise au point se trouve sur le côté droit (face à l'objectif). Son action est fluide, mais sa courte portée signifie que même de petits ajustements peuvent modifier considérablement la netteté. Je me suis souvent retrouvé à la manipuler tout au long d'un film pour maintenir la mise au point. La correction de la distorsion trapézoïdale et le zoom seraient bienvenus, mais je comprends les contraintes de conception.

Des aérations sont disposées de part et d'autre pour maintenir la LED à l'abri de la chaleur. Le Luma 350 a semblé fonctionner plus silencieusement lors de mes tests, probablement en raison de son châssis plus large qui permet une meilleure circulation de l'air. Mais même en cas d'utilisation intensive, aucune des deux n'est plus que légèrement chaude au toucher. Ce sont des petites machines très efficaces.

À l'arrière (ou en bas, selon l'orientation), vous trouverez l'entrée d'alimentation CC, le port HDMI pleine taille, l'emplacement USB-A et la sortie audio 3,5 mm. Le Luma 150 intègre également un lecteur de carte microSD. Le port HDMI est essentiel pour connecter des dongles de streaming ou des consoles de jeu - sachez que vous devrez fournir votre propre câble.

L'une des frustrations communes aux deux projecteurs est l'absence de support de trépied. Vous pouvez les placer sur n'importe quelle surface plane, mais pour que l'image soit parfaitement alignée sur votre écran, il faut souvent les étayer avec des livres ou des boîtes. Un simple trou de vis de 1/4" sur le dessous faciliterait grandement le positionnement.

Kodak Luma 150 ou 350 : Avis des propriétaires

Voyons ce que les acheteurs ont à dire sur leurs expériences avec les projecteurs Kodak Luma 150 et 350 :

Kodak Luma 150 Owner Reviews :

Éloges : "Je suis stupéfait par la quantité de technologie que Kodak a intégrée dans un boîtier aussi petit. C'estcomme si j'avais une télévision grand écran qui tenait dans la poche de ma chemise.

"J'ai pu regarder des films sur un écran de 80 pouces dans ma chambre sans aucun problème. Ilsuffisait d'attendre le coucher du soleil et de tirer les stores."

***

Inconvénients : "60 lumens, c'est plutôt faible, même dans une pièce noire. L'image semble délavée sur tout ce qui est plus grand qu'un écran de 50 pouces.

"Avoir à refléter constamment mon téléphone ou ma tablette est un peu pénible. J'aurais aimé qu'il intègre Netflix et d'autres applications afin de pouvoir l'allumer et commencer à regarder.

Commentaires de propriétaires de Kodak Luma 350 :

Éloges : "L'interface Android change la donne. Pouvoirtélécharger toutes mes applications de streaming préférées directement sur le projecteur et les diffuser sans appareil supplémentaire est très pratique."

"Je suis époustouflé par la netteté et les couleurs de l'image pour un appareil aussi petit. Les 150 lumens font vraiment la différence par rapport aux pico-projecteurs moins chers.

***

Inconvénients : "Les commandes tactiles situées sur le dessus sont parfois difficiles à utiliser et ne répondent pas. Je finis toujours par utiliser la télécommande, qui est également assez basique."

"Le bruit du ventilateur est vraiment perceptible lors des scènes calmes. Iln'est pas écrasant, mais il ronronne constamment en arrière-plan.

Dans l'ensemble, les propriétaires des deux projecteurs sont impressionnés par leur taille compacte, leur facilité d'utilisation et leur qualité d'image supérieure aux attentes. Les acheteurs du Luma 150 apprécient de pouvoir emporter un grand écran n'importe où, mais certains sont déçus par la faible luminosité et la dépendance à l'égard du streaming externe. Les lumens supplémentaires du Luma 350 et son système d'exploitation Android sont très appréciés des utilisateurs, même si le bruit du ventilateur et les commandes suscitent quelques critiques.

Alternatives aux Kodak Luma 150 et 350

Si le Luma 150 ou le Luma 350 ne vous conviennent pas, voici deux autres pico-projecteurs populaires à considérer :

  1. AAXA P7 Mini: Un modèle DLP 1080p de 600 lumens avec une batterie intégrée, une durée de vie des LED de 30 000 heures, un lecteur multimédia intégré et un design compact similaire. Idéal pour ceux qui souhaitent une résolution plus élevée ;
  2. XGIMI MoGo Pro: Un projecteur 1080p basé sur Android avec 300 lumens ANSI, deux haut-parleurs Harman Kardon de 3 W, une correction automatique du trapèze et une batterie de 4 heures. Une bonne option de milieu de gamme.

L'AAXA P7 Mini est l'un des pico-projecteurs les plus lumineux et les plus performants du marché. Avec 600 lumens LED et une résolution native de 1920x1080, il produit une image beaucoup plus nette et lisible que les modèles WVGA Luma. Il est également doté d'une batterie longue durée, d'un lecteur multimédia intégré pour les contenus USB et microSD, et d'un design plus ergonomique avec des prises pour trépieds standard. Le principal inconvénient est le prix, souvent deux fois plus élevé que celui des projecteurs Kodak.

Dans le créneau des téléviseurs Android, le XGIMI MoGo Pro est une option populaire et bien évaluée. Comme le Luma 350, il utilise une version personnalisée d'Android avec accès au Google Play Store pour le téléchargement d'applications. Mais il augmente la luminosité à 300 lumens ANSI, ajoute la correction automatique du trapèze et embarque deux haut-parleurs Harman Kardon de 3 W plus grands. Si vous pouvez supporter le coût plus élevé, il s'agit d'un excellent cinéma portable pour les séances de streaming.

Conclusion : Faut-il acheter le Luma 150 ou 350 ?

Après d'innombrables heures passées à tester le Kodak Luma 150 et le Luma 350, une chose est claire : les microprojecteurs ont beaucoup évolué. Avec leur design ultra-compact, leur luminosité respectable, leurs LED longue durée, leur fonction de streaming intégrée et leur autonomie de batterie d'une journée, ces deux modèles offrent une véritable expérience du grand écran qui tient dans la poche. Non, ils ne rivaliseront pas avec un projecteur de cinéma maison haut de gamme en termes de qualité d'image. Mais pour un visionnage occasionnel en déplacement, au bureau ou même lors d'une soirée cinéma dans un dortoir, ils font étonnamment bien le travail.

Entre les deux, je recommande le Kodak Luma 350 à la plupart des acheteurs. Certes, il coûte un peu plus cher, mais les améliorations qu'il apporte en valent la peine. Les lumens supplémentaires font une réelle différence dans le contraste perçu et la vivacité des couleurs, en particulier pour les écrans de plus de 50 pouces. Le système d'exploitation Android est également très pratique, car il vous permet de télécharger et de regarder toutes vos applications de streaming préférées sans avoir à manipuler un téléphone ou une tablette. Ajoutez à cela une durée de vie des LED légèrement plus longue, un haut-parleur plus grand et une construction plus robuste, et vous obtenez un choix facile.

Cela dit, si votre budget est serré ou si vous souhaitez simplement le projecteur le plus petit et le plus léger possible, le Luma 150 reste une option d'entrée de gamme solide. Non, les 60 lumens n'éblouiront personne, même dans une pièce sombre. Et oui, la diffusion à partir de votre appareil mobile est plus compliquée qu'un système d'exploitation intégré. Mais il produit tout de même une image 480p regardable jusqu'à environ 60 pouces et dure plus de 2 heures sur une charge. Pour une présentation rapide ou une soirée pyjama pour les enfants, c'est un gadget amusant à avoir sous la main.

Quel que soit le modèle que vous choisirez, gardez vos attentes à l'esprit. Il s'agit toujours de picoprojecteurs, avec toutes les limitations que cela implique : haut-parleurs peu puissants, mise au point difficile, réglages d'image minimes. Mais si vous pouvez adopter leur esprit "grab-and-go" et les utiliser dans les bons environnements, les Luma 150 et 350 sont capables d'une certaine magie. Ils ne remplaceront pas un téléviseur pour un visionnage critique. Mais pour les soirées cinéma improvisées à la belle étoile ou pour augmenter votre file d'attente Netflix sur la route ? Ces puissants appareils ont tout ce qu'il faut pour vous satisfaire.

Merci de m'avoir lu ! Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à m'en faire part pendant que vous magasinez votre cinéma maison de poche.


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