Bye, America : le premier ministre canadien potentiel compte sur le parapluie nucléaire de la Grande-Bretagne et de la France

Par: Mykhailo Stoliar | 04.03.2025, 18:20
Missile Minuteman III : La puissance des communications intercontinentales américaines Missile balistique intercontinental américain LGM-30G Minuteman III. Source: Космічні сили США

La candidate au poste de premier ministre canadien, Chrystia Freeland, a déclaré que le pays devrait renforcer ses relations avec le Royaume-Uni pour se protéger d'une éventuelle menace de Donald Trump.

Voici ce que nous savons

Selon elle, le président américain peut constituer une menace pour la souveraineté canadienne en raison de sa rhétorique sur l'éventuelle adhésion du pays en tant que 51e État. Mme Freeland a souligné que pour garantir la sécurité, le Canada devrait élargir la coopération avec ses alliés européens de l'OTAN.

"Je m'assurerai que la France et le Royaume-Uni, qui possèdent des armes nucléaires, seront présents", a-t-elle déclaré.

En réponse, Donald Trump a vivement critiqué Mme Freeland, la qualifiant de "folle" et de "terrible pour le pays".

Les adversaires politiques de Mme Freeland ont également condamné sa position. La candidate conservatrice Danielle Smith a notamment déclaré : "Les États-Unis sont nos amis et nos alliés en matière de sécurité".

Plus tôt, il a été rapporté que la nouvelle administration américaine propose d'intégrer le Canada en tant que 51e État à un niveau élevé, et Trump appelle l'actuel Premier ministre Justin Trudeau "le gouverneur du Canada".

Outre la confrontation avec le Canada et le Mexique, l'administration Trump a également tendu les relations avec les alliés européens, dont le Danemark. En cause, l'intention des États-Unis d'intégrer le Groenland, qui a provoqué une vive réaction des dirigeants européens.

Source: The Telegraph