L'Ukraine a demandé des avions d'attaque A-10 Thunderbolt II quelques semaines après l'invasion russe, mais cela lui a été refusé.
Le ministère ukrainien de la défense a demandé des jets A-10 Thunderbolt au Pentagone presque immédiatement après l'invasion russe. Cela a été annoncé par le chef du ministère de la défense, Oleksiy Reznikov.
Voici ce que nous savons
Depuis le 24 février, la position des États-Unis concernant les armes à fournir a radicalement changé. Alors qu'initialement les États-Unis envoyaient principalement des Stinger et des Javelin à l'Ukraine, le dernier paquet d'aide inclut des batteries de systèmes de missiles sol-air Patriot.
Neuf mois se sont écoulés depuis l'invasion à grande échelle. Pendant cette période, l'Ukraine a reçu des systèmes de défense aérienne occidentaux, des lance-roquettes multiples et d'autres armes, mais pas d'avions.
Le ministre ukrainien de la défense a déclaré que les États-Unis disposaient de 100 avions A-10 Thunderbolt II excédentaires. Ils auraient pu être utiles pour détruire un convoi russe d'équipements militaires, qui se trouvait à l'époque à plusieurs dizaines de kilomètres de Kiev.
En novembre, l'armée de l'air américaine disposait de 49 avions A-10A et de 51 avions A-10C. Cependant, certains d'entre eux ne sont pas en état de combattre, car ils ont été régulièrement démontés pour les pièces. L'US Air Force a 281 avions d'attaque A-10C Thunderbolt II en service. La production de l'avion a pris fin en 1984.
L'avantage du Warthog est qu'il peut transporter des bombes lourdes, détruisant les colonnes de véhicules blindés russes. L'avion est également équipé d'un canon GAU-8/A Avenger de 30 mm.
Selon Reznikov, le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a rejeté la demande du ministère ukrainien de la Défense. Il a fait valoir que les avions deviendraient une cible facile pour les défenses aériennes russes.
Malgré le fait qu'en neuf mois, les États-Unis et leurs alliés n'ont pas fourni un seul avion aux forces armées ukrainiennes, ils continuent de leur apporter leur aide. Les spécialistes américains ont notamment aidé à intégrer des missiles antiradar AGM-88 HARM dans les chasseurs soviétiques MiG-29.
Source : Le Washington Post