Les États-Unis ne partageront pas avec la Russie les données relatives aux forces nucléaires stratégiques
Des responsables américains ont annoncé que les États-Unis ne transmettraient plus à la Russie les données relatives aux forces nucléaires stratégiques. Cette décision fait suite à la suspension par la Russie de sa participation au traité sur les armes stratégiques.
Voici ce que nous savons
Un responsable de l'administration présidentielle américaine a déclaré qu'il s'agissait de la première mesure prise après le refus de Moscou de communiquer des informations similaires. Les contre-mesures ont été prises pour encourager la Russie à se conformer à nouveau au traité.
Les défenseurs de la maîtrise des armements craignent que cela n'entraîne un affaiblissement progressif du système de contrôle des armements. Pendant des décennies, ce système a régulé la concurrence nucléaire entre les États-Unis et la Russie.
Il est peu probable que le refus des États-Unis de communiquer des informations ait un impact sur la Russie. C'est ce qu'a déclaré Daryl Kimball, directeur exécutif de l'Arms Control Association. D'autre part, le porte-parole adjoint du département d'État, Vedant Patel, a déclaré que la suspension de la participation de la Russie au traité n'était pas valable d'un point de vue juridique.
Les États-Unis ne divulgueront pas le nombre de bombardiers nucléaires, de missiles et d'ogives déployés sur leurs bases militaires. En vertu du traité, les États-Unis sont tenus de fournir ces données à la Russie deux fois par an.
