La RPDC lance le satellite militaire Malligyong-1 pour surveiller les États-Unis et se préparer à des frappes nucléaires, mais la fusée Chollima-1 tombe en mer.
La Corée du Nord a tenté de mettre en orbite son premier satellite. Il s'agit de Malligyong-1. Mais la mission ne s'est pas déroulée comme prévu.
Voici ce que nous savons
La RPDC prévoyait d'utiliser le satellite pour surveiller les États-Unis et la Corée du Sud, ainsi que pour préparer des lancements de missiles à tête nucléaire. Le développement de l'engin spatial était l'une des principales priorités de la Corée du Nord.
La Corée du Nord a lancé un satellite militaire espion mercredi, mais un "accident s'est produit" et il s'est écrasé en mer, selon les médias d'État.
- AFP News Agency (@AFP) 31 mai 2023
Pyongyang n'a pas de satellite fonctionnel dans l'espace et Kim Jong Un a fait du développement d'un satellite espion une priorité absoluehttps://t.co/5MOcYXrCRT pic.twitter.com/YaOSn2FlVl
Le satellite a été lancé à l'aide d'une fusée Chollima-1. Les habitants de Séoul ont commencé à recevoir des avis d'évacuation après le lancement. Plus tard, les autorités de la République de Corée ont déclaré que de telles mesures étaient injustifiées. Une alerte a également été lancée dans la préfecture d'Okinawa, au Japon.
Malheureusement pour le Nord, et heureusement pour les pays voisins, la fusée Chollima-1 s'est écrasée avec le satellite Malligyong-1 dans la mer Jaune. La raison en est une "perte de poussée due à un démarrage anormal du moteur du deuxième étage après la séparation du premier étage". Jusqu'alors, le vol s'était déroulé normalement. Les responsables de la RPDC s'efforcent de vérifier les défauts à l'origine de l'échec de la mission.
Il convient de noter qu'après l'annonce du lancement, le Japon a annoncé qu 'il était prêt à abattre le satellite. Pour ce faire, le pays du Soleil-Levant a envoyé des destroyers de classe Kongo et Atago équipés du système de défense antimissile Aegis et d'intercepteurs SM-3. Dans le même temps, il a déployé des systèmes de missiles antiaériens Patriot PAC-3 dans la préfecture d'Okinawa. Mais comme nous pouvons le constater, il n'a pas été nécessaire d'abattre le missile nord-coréen.
En conclusion, la Corée du Nord souhaite rejoindre les autres pays dont les satellites surveillent la région. Il s'agit des États-Unis, de la Chine, du Japon et de la Russie. La République de Corée enverra son engin spatial d'ici deux ans.
Source : sentinelassam, NYT