Les États-Unis envisagent toujours d'autoriser l'Ukraine à utiliser les armes américaines contre la Russie

Par: Mykhailo Stoliar | 24.05.2024, 09:13
Les États-Unis envisagent toujours d'autoriser l'Ukraine à utiliser les armes américaines contre la Russie

Auparavant, les États-Unis avaient interdit à l'Ukraine de frapper des cibles en Russie avec des armes américaines, mais des discussions sont en cours entre les responsables à Washington pour permettre à l'Ukraine de se défendre contre l'ennemi.

Ce que nous savons

Le New York Times a rapporté jeudi que des responsables américains discutaient de l'annulation de cette règle qui, selon l'Ukraine, entrave sérieusement sa capacité à se défendre.

Cette décision a probablement été prise après que la Russie a lancé une nouvelle offensive dans le secteur de Kharkiv. L'Ukraine a été contrainte de regarder les Russes accumuler des armes à la frontière, car elle ne disposait pas des armes nécessaires pour lancer une attaque préventive. L'Ukraine a parfois utilisé uniquement des drones non américains.

Selon le Times, cette proposition est encore à l'étude et n'a pas encore été formellement proposée au président Joe Biden. Les analystes estiment que ce changement de politique pourrait donner à l'Ukraine un avantage décisif dans la lutte contre la Russie.

Missiles M142 HIMARS MLRS et ATACMS

Par ailleurs, certains alliés des États-Unis, comme le Royaume-Uni, ont déjà levé les restrictions sur l'utilisation de leurs armes pour frapper des cibles en Russie. Toutefois, on craint que la Russie ne réponde à de telles mesures, par exemple en frappant les États-Unis ou l'un de ses alliés, ce qui conduirait à une guerre nucléaire.

L'Ukraine a ignoré à plusieurs reprises les avertissements des États-Unis concernant une escalade potentielle du conflit, en attaquant la Crimée, temporairement occupée par la Russie, ou en lançant des drones qui ont pénétré profondément en Russie. Pourtant, les Russes n'ont pas répondu à ces actions par une escalade à grande échelle, ce qui convaincra peut-être les États-Unis d'autoriser une frappe contre la Russie.

Source: The New York Times : Le New York Times