Mark Zuckerberg admet son erreur en censurant des contenus sur le COVID-19 à la demande de la Maison Blanche
Le week-end dernier, le PDG de Telegram, Pavel Durov, a été arrêté à Paris. Cette affaire a eu un grand retentissement, Telegram étant considéré comme une plateforme importante pour la liberté d'expression. En réaction, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a envoyé une lettre au membre du Congrès Jim Jordan pour lui faire part de sa position sur des questions similaires.
Ce que nous savons
Mark Zuckerberg a déclaré dans sa lettre que l'administration Biden avait fait pression sur son entreprise pour qu'elle censure certains contenus liés au COVID-19. Il a indiqué que la Maison Blanche avait insisté à plusieurs reprises pour que des contenus, y compris humoristiques et satiriques, soient supprimés, ce qui a suscité le ressentiment des employés de Meta. M. Zuckerberg a reconnu que Meta avait eu tort de céder à ces exigences et a regretté que l'entreprise n'ait pas été plus ferme dans l'affirmation de sa position.
Mark Zuckerberg vient d'admettre trois choses :
- House Judiciary GOP ? ??????????????????????? (@JudiciaryGOP) 26 août 2024
1. L'administration Biden-Harris a "fait pression" sur Facebook pour qu'il censure les Américains.
2. Facebook a censuré des Américains.
3. Facebook a censuré l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden.
Une grande victoire pour la liberté d'expression. pic.twitter.com/ALlbZd9l6K
Mark a souligné que malgré les pressions, c'est l'entreprise elle-même qui a pris la décision finale de censurer le contenu. Zuckerberg a également fait remarquer qu'avec les nouvelles données et l'expérience, Meta ne prendrait pas de telles décisions aujourd'hui. Il a insisté sur le fait que les pressions exercées par les gouvernements étaient erronées et que mélanger santé publique et idéologie pourrait rendre plus difficile la lutte contre les futures pandémies.
Source : @JudiciaryGOP @JudiciaryGOP