L'ONU met en garde : L'Asie du Sud-Est est en train de devenir un centre de la cybercriminalité - jusqu'à 37 milliards de dollars en 2023 pour les seuls attaquants.

Par: Anton Kratiuk | hier, 22:11
L'ONU met en garde : L'Asie du Sud-Est est en train de devenir un centre de la cybercriminalité - jusqu'à 37 milliards de dollars en 2023 pour les seuls attaquants.

La cybercriminalité est en hausse et s'attaque aussi bien aux grandes entreprises qu'aux utilisateurs ordinaires, leur extorquant de l'argent de diverses manières.

Un nouveau rapport des Nations unies révèle l'ampleur du problème et attire l'attention sur la situation actuelle.

Ce que nous savons

Le Bureau des Nations unies pour la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité a indiqué que l'activité des cybercriminels d'Asie du Sud-Est s'est considérablement accrue ces dernières années.

Selon leurs informations, rien qu'en 2023, les fraudeurs du web auraient perçu illégalement de 18 à 37 milliards de dollars américains !

Les experts tirent la sonnette d'alarme et affirment que jamais un tel niveau de cybercriminalité n'a été enregistré dans la région asiatique.

Depuis 2020 (avec le début de la pandémie), des pays pauvres comme le Myanmar, le Cambodge et le Laos sont devenus les centres des syndicats de la cybercriminalité. Les attaquants font preuve d'une ingéniosité, d'une ruse et d'une audace étonnantes. Ils volent des identités, piratent des serveurs, font du chantage, trichent par le biais de services de rencontres, utilisent des jeux d'argent, créent de fausses pages, escroquent les gens par le biais d'arnaques téléphoniques et d'autres stratagèmes.

Les cybercriminels utilisent des technologies de pointe, notamment l'IA générative, les dipfakes, les logiciels malveillants, ainsi que les crypto-monnaies et les transferts d'argent transnationaux pour blanchir de l'argent.

Nous vous invitons à être extrêmement méfiants face à toute offre inattendue en ligne, à ne pas publier de données personnelles, à respecter l'hygiène de l'information et à ne pas cliquer sur des liens douteux. Et surtout, informez vos proches âgés et vos enfants mineurs des dangers du web, afin qu'ils ne soient pas victimes de cybercriminels.

Source: Bloomberg : Bloomberg