Les États-Unis ont considérablement réduit le nombre de bombardiers stratégiques - il ne reste que 20 B-2 Spirit, 76 B-52 Stratofortress et 45 B-1B Lancer, et la production a pris fin il y a 20 ans.
Le nombre total d'avions stratégiques américains diminue progressivement, mais les militaires, craignant d'éventuels conflits, disposent toujours d'une flotte de bombardiers relativement importante. Bien qu'elle soit plus petite que pendant la guerre froide.
Voici ce que nous savons
Il fut un temps où l'armée américaine disposait de nombreux bombardiers, et même d'avions en général. En 1939, les États-Unis disposaient de moins de 3 000 avions de guerre, mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Amérique était capable de produire 300 000 avions. En 1944, le volume de production était de plus de 96 000 par an.
L'armée américaine était principalement armée d'avions de chasse, mais pendant la guerre, les États-Unis ont produit un nombre inimaginable de bombardiers. Par exemple, les B-17 Flying Fortresses (photo ci-dessus), les B-24 Liberator, les B-25 Mitchell et les B-29 Superfortress, respectivement au nombre de 12 731, 18 493, 9 890 et 3 970.
Vous comprenez l'ampleur du phénomène ? Passons maintenant à autre chose. Les États-Unis ne disposent plus que de trois modèles de bombardiers stratégiques : le B-1B Lancer, le B-2 Spirit et le B-52 Stratofortress. Ils ont été développés respectivement par Rockwell, Northrop Grumman et Boeing.
Entre 1952 et 1962, 744 bombardiers nucléaires B-52 ont été produits. Les États-Unis ne les abandonnent toujours pas, et leur modernisation permettra de prolonger leur exploitation jusqu'au milieu de ce siècle. L'avion peut transporter 32 tonnes d'armes et a un rayon de combat de plus de 14 000 km, sans compter le ravitaillement. Il n'y a plus que 76 bombardiers Boeing en service dans l'US Air Force. L'un d'entre eux est utilisé pour tester les armes hypersoniques.
Pour remplacer le B-52 Stratofortress, la société Rockwell a développé un avion supersonique B-1B Lancer. Il a été créé en tant que bombardier nucléaire, mais a ensuite perdu la capacité de transporter des armes nucléaires. Le projet B-1 Lancer a été annulé par le 39e président James Carter, mais Ronald Raegan a relancé le programme presque immédiatement après son investiture.
Finalement, quatre prototypes B-1A et cent B-1B ont été construits. Il y a maintenant 45 bombardiers B-1B Lancer, connus sous le nom de Bone. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Ellsworth dans le Dakota du Sud et sur la base aérienne de Dyess au Texas. Ces avions seront très probablement abandonnés lorsque le B-21 Raider, annoncé lors d'un événement secret début décembre, entrera en service.
Et maintenant, nous en arrivons aux bombardiers les plus rares de l'arsenal de l'US Air Force. Il s'agit bien sûr du B-2 Spirit. Cet avion de la compagnie Northrop Grumman a été présenté il y a plus de 30 ans. Dans presque tous les articles qui lui sont consacrés, nous mentionnons que le B-2 est l'avion militaire le plus cher de l'histoire. Cet article ne fera pas exception. En 1998, le coût du bombardier s'élevait à environ 2,1 milliards de dollars, y compris les coûts de développement.
Voir le B-2 Spirit dans le ciel est un vrai régal, car seuls 21 exemplaires ont été produits. Après le crash de 2008, il ne restait plus que 20 bombardiers. L'un d'eux a récemment pris feu à la base aérienne de Whiteman, mais il sera réparé.
Les États-Unis voulaient acheter 132 avions stratégiques, mais ont abandonné l'idée. En plus du coût élevé, une autre raison était l'effondrement de l'Union soviétique. Le programme a finalement été supprimé par le Congrès au début des années 1990.
Par la méthode des mathématiques de base, nous apprenons que les États-Unis ne disposent que de 141 bombardiers stratégiques, dont 96 peuvent transporter des armes nucléaires. La production de ces avions a pris fin en 2000. Le dernier à sortir de la chaîne de montage a été le B-2 Spirit.
Source : 19FortyFive
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